Le compositeur György Ligeti disait, à propos des chants pygmées qui le fascinaient (et qui l’influencèrent):
« Chaque moment est un hasard et la totalité qui en résulte n’a rien à voir avec le hasard ».
J’ai le sentiment qu’il en est souvent ainsi de mes travaux: une accumulation obstinée et complexe de microstructures juxtaposées,
superposées, décalées, de nature et de tonalités différentes ou très légèrement nuancées qu’oblitère, in fine, une infinité
de minuscules signes d’encre. Peut-être cela explique-t-il aussi que j’aimerais que l’on appréhende ce travail, dans sa temporalité,
comme on écoute de la musique…